Observation :

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         Nous avons constaté des changements de couleurs et de teintes passant de bleu à incolore avec la cartouche d’encre bleue. En revanche, avec les autres cartouches de couleurs non-effaçables, cette expérience n’a pas fonctionné. Nous les qualifions donc d’encres indélébiles suite à cette expérience.

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Explications :

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          Pour pouvoir comprendre le principe de l’effaceur, nous allons le mettre en relation avec notre expérience afin d’en déduire les éventuelles ressemblances et différences qui peuvent subsister entre ces deux transformations chimiques, qui, à première vue semblent identiques.

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          Au début de l'expérience, l'eau du robinet est légèrement basique (pH légèrement supérieur à 7). Le principe de dilution se met en place et tend à faire disparaître la couleur de l’encre. En effet, on peut qualifier l’eau comme l’espèce majoritaire et les quelques gouttes d’encre bleue comme l’espèce minoritaire de la solution. L’encre présente en très petite quantité se dissout dans l’eau, par conséquent, on ne la voit plus, d’où l’apparition du mélange incolore. De plus, l’eau est très chaude donc les molécules sont excitées, la réaction est accélérée, la décoloration de l’encre est rapide.

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          En ajoutant du vinaigre, le milieu devient acide, il agit sur l'encre et entraîne le retour de sa couleur bleue d’origine. En effet, l’encre bleue effaçable est sensible à l’acidité du milieu dans lequel elle se trouve, elle n'est visible qu’en milieu acide.

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          Le bicarbonate est une espèce chimique basique dont le pH est de 8.4 d'après nos recherches sur internet. Il réagit, quant à lui, avec le vinaigre, les deux produits se neutralisent d’où le dégagement gazeux qui s’effectue lors de cet ajout. Le vinaigre n'agissant plus, l’encre redevient alors incolore.

          Deux réactions se produisent dans cette expérience : la réaction entre l'eau et le vinaigre ainsi que la réaction entre le vinaigre (acide) et le bicarbonate de soude (basique).

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          Pour finir, en mettant en relation l’expérience ainsi que le vrai principe utilisé avec l’effaceur, on constate que le côté blanc de l'effaceur contient une substance basique semblable au bicarbonate de soude qui permet de faire "disparaître" l'encre. En effet, nous avons mesuré le pH d'un effaceur et nous avons pu affirmer que c'est un produit basique puisque son pH est égal à 9. Une réaction chimique se produit lorsque l'encre entre en contact avec le bout de l'effaceur. Il n'a donc plus la même structure et ainsi il change de couleur : il absorbe désormais toutes les longueurs d’ondes du visible. Évidemment, comme nos yeux ne voient pas de couleur, nous voyons l'encre comme incolore et transparente et on dit que l'effaceur l'a effacée.

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          Quant au stylo correcteur de l’effaceur, il contient une autre encre indélébile qui ne change pas selon le pH et avec laquelle il est possible d'écrire par-dessus la couche déposée par l'effaceur. De la même manière, il est possible d'écrire avec d'autres encres comme celles des stylos-billes ou celles des cartouches de couleur violette, verte, rose, cyan… des stylos plumes. Par conséquent, si une encre ne s'efface pas avec ce type d'effaceur, c'est qu'elle ne réagit pas avec les molécules qu'il contient. Il existe également d'autres produits pouvant changer la couleur. Cependant, certains sont nocifs donc invendus dans le commerce ou alors demeurent inexistants, ce sont alors des encres que nous qualifions "d'indélébiles".

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A retenir :

Attention aux fausses idées ! La plupart des personnes pensent que lorsqu’on utilise l’effaceur, l’encre disparait. Or, nous avons finalement compris grâce à cette expérience que l’encre ne disparait pas, elle reste sur le papier mais devient invisible puisqu’on ne la voit plus. L'encre du stylo plume une fois effacée est toujours là, elle est juste devenue incolore ! D'ailleurs, au bout de quelques années, l'écriture réapparait, de couleur jaune pâle…